Parlant de son enfance à Saint Petersbourg, Vladimir Poutine avait dit que cette phrase était en quelque sorte la principale règle de survie dans la rue. Attendre que l’ennemi soit prêt est en effet le meilleur moyen d’avoir un combat difficile avec des risques de le perdre.
La situation actuelle de la Russie est facile à comprendre en écoutant les discours belliqueux des dirigeants de la « vieille Europe » et en particulier des français anglais et allemands. Il ne fait aucun doute pour qui n’a pas de lunettes roses que l’Europe ne *rêve* plus d’attaquer la Russie mais qu’elle s’y prépare activement et c’est en toute connaissance de cause que Macron a annoncé que 26 pays européens enverraient des forces en Ukraine « quand les combats auront cessé ».
Vladimir Poutine a pourtant été très clair, la Russie n’acceptera aucune force étrangère en Ukraine. Un des buts du SVO étant d’empêcher l’Ukraine de devenir une base avancée des forces occidentales, il est évidement hors de question d’y accepter les forces européennes. Macron et les autres dirigeants ont parfaitement compris et ont très clairement décidé de provoquer la Russie.
Les Etats-Unis de leur côté, malgré les belles paroles de Trump, avancent bien qu’en zigzag vers le même but que l’Europe. Les armes américaines continuent d’être livrées à l’Ukraine et les drones de surveillance américains continuent de réguler les attaques de drones ennemis. Les belles phrases de Trump à destination du président russe sont toujours très vite suivies de menaces.
Le but est clair, bien qu’avec des nuances : mettre la Russie à genoux et faire main basse sur ses matières premières.
En Russie les imbéciles qui voyaient en Trump un ami sincère sont passés sous la table tant tout le monde comprend que la situation va dramatiquement s’aggraver. Certains tentent encore de nier l’évidence avec des arguments fallacieux, le plus fréquent étant que l’état militaire, économique et financier des pays européens les empêcherait d’être une menace sérieuse.
C’est un peu le même genre de réflexion que de dire que Kiev tombera en 2 semaines, et nombreux sont les « experts » ayant annoncé ceci il y a plus de 3 ans…
Les dirigeants euroéeens sont déterminés à attaquer la Russie et trouveront les ressources pour le faire.
D’autres affirment avec assurance que « les peuples d’Europe » ne veulent pas de la guerre. Ils ont raison. Mais « les peuples d’Europe » disent aussi ne pas soutenir leurs dirigeants et pourtant leurs dirigeants sont toujours en place.
Cessons de nous voiler la face : une guerre directe s’annonce entre la Russie et l’OTAN.
Dans ces conditions, doit-on attendre que l’OTAN fasse le premier geste ? Ils ne le feront que lorsqu’ils estimeront être prêts. Devons-nous attendre qu’ils soient prêts ? Et que savons-nous d’une guerre totale contre l’OTAN ? Sommes-nous certains que lorsque l’état militaire des pays occidentaux sera au plus haut niveau, nous pourrons les battre ?
« Si le combat est inévitable, frappe le premier ! ». La meilleure attitude ne serait-elle pas de frapper les premiers, maintenant, avant même que les premiers soldats européens n’entrent en Ukraine ? Des frappes sur des objectifs militaires des pays européens qui, depuis 3 ans arment l’Ukraine seraient un excellent moyen de faire comprendre aux dirigeants européens qu’ils doivent s’arrêter.
Des frappes non nucléaires mais puissantes sur des bases militaires et bases de stockage en Pologne et Roumanie pour commencer, puis en Allemagne France et Angleterre si les premières ne suffisent pas à calmer les ardeurs belliqueuses de ces fous.
Macron est à la pointe de la coalition occidentale antirusse. Or aujourd’hui les français sont en quasi-situation de révolte et Macron est considérablement affaible. N’est ce pas le moment de profiter de la situation et de lancer nos frappes d’avertissement ?
Attendre est une monumentale erreur car le jour viendra où le combat sera obligatoire. La question est donc de savoir si nous préférons combattre un ennemi alors qu’il est affaibli ou un ennemi alors qu’il est au sommet de sa puissance.
Boris Guenadevitch Karpov
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